Bilan de l’année 2020(Octobre-novembre-décembre)

Par Michel Bouchard

Ce fut un exercice de longue haleine, mais j’y suis parvenu. Alors donc, pour la troisième année consécutive, je peux affirmer que j’ai réussi à faire un survol d’une autre année bien remplie. Voici donc un résumé de l’actualité des mois d’octobre, novembre et décembre 2020. À titre d’information, je vous propose les liens des autres articles que j’ai écrits pour résumer l’année 2020.

  1.  Guerre du Haut-Karabagh: C’est pendant les mois d’octobre et de novembre que va faire rage une guerre dans la région du Haut-Karabagh. Le territoire qui s’est déclaré autonome de l’Azerbaïdjan en 1991, n’a jamais été reconnu par la communauté internationale. Ce conflit a opposé la coalition du Haut-Karabagh (territoire à majorité arménienne) et de  l’Arménie à celle de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. À propos de ce conflit qui a éclaté sur un territoire d’une ex-république soviétique et de l’ancien Empire ottoman, Christian Rioux du journal Le Devoir écrivait le 27 novembre 2020: « Après les Kurdes, l’an dernier, les Arméniens passeront peut-être à l’histoire comme les premières victimes du retour sur la scène internationale en ce début du XXIe siècle des empires d’avant-hier. » À l’instar de mes élèves,  je vous propose de m’expliquer ce que signifie l’extrait précédent…

 

https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_960/v1/ici-info/16×9/carte-caucase-karabakh-conflit.jpg

2.  Violences au Tigré: C’est le genre de nouvelle qui est passée complètement inaperçue au mois de novembre. Une guerre interethnique, entre le gouvernement fédéral de l’Éthiopie et des membres d’une milice, le FLPT (Front de libération du peuple du Tigré). Cette rébellion a éclaté dans une région où des gens vivent dans des conditions inacceptables et a été rapidement écrasée par l’armée éthiopienne. Après trois semaines de combat, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, s’est félicité de cette brillante victoire. Toutefois, il faut faire attention, car rien n’est terminé dans la région. Comme on  le mentionnait dans une émission de France Culture le 19 janvier 2021: «  il n’est plus possible de regarder ailleurs : les rapports de l’ONU et de l’Union européenne sur place se multiplient et tous nous alertent sur le fait que oui, des exactions et crimes de guerre sont toujours commis au Tigré, des camps de réfugiés sont systématiquement attaqués et incendiés ou encore des hôpitaux, attaqués par de mystérieux hommes en armes. (…) La coordination internationale des ONG critique au passage l’inaction des autorités éthiopiennes, censées avoir repris le contrôle de la région, mais qui peinent à répondre à cette crise alimentaire entraînée par leur guerre. D’où cet appel des humanitaires : « Laissez-nous, d’urgence, accéder à ces régions pour y sauver des vies« .»

https://information.tv5monde.com/afrique/ethiopie-les-racines-du-conflit-avec-le-tigre-383788

3.   La campagne présidentielle américaine: C’est le 3 novembre dernier que Joe Biden est devenu le  46e Président désigné des États-Unis. C’est après plusieurs jours d’incertitude, en raison des différents subterfuges de Donald Trump et le lent comptage des votes par correspondance, que la victoire de Biden a été confirmée. Pour emprunter une expression issue de la royauté: « Le roi est mort, vive le roi! ». Mon analyse de cette nouvelle est courte, car il y a tellement de choses qui ont été écrites sur ce sujet que je ne veux pas perdre trop temps. En guise d’analyse supplémentaire, je vous propose la lecture d’un article que j’ai écrit au mois de novembre 2020.

https://chroniquesdumondecontemporain.com/2020/11/18/biden-a-larrache-comment-lexpliquer/

4. La course aux vaccins:Pfizer-Moderna-Astra-Zeneca-+SpoutnikV: Le mois de novembre a été marqué par une course aux annonces de la découverte du Saint-Graal. Tour à tour, les entreprises  pharmaceutiques ont pris le crachoir de l’espoir pour nous faire part de leurs grandes découvertes pour nous permettre d’espérer un retour à la normale en 2021. Ces résultats surprenants qui ont été dévoilés ont suscité et suscitent encore beaucoup de questions. Comment se fait-il que les résultats aient été si rapides ? Doit-on douter d’un taux d’efficacité frôlant les 100% ? Les vaccins sont-ils sécuritaires ? Combien de temps va durer l’immunité ? À quel rythme pourrons-nous recevoir les doses ? Qui va-t-on prioriser dans la vaccination ? À quel moment va-t-on pouvoir reprendre notre vie ? Autant de questions, qui pourront occuper les journalistes du monde entier pour l’année 2021 au grand complet. Personnellement, ce qui me préoccupe le plus, c’est de savoir  comment les plus pauvres vont  se sortir de cette crise.  Dans les pays riches, tout le monde sera vacciné au mois d’août ou septembre. À quel moment seront vaccinés les réfugiés du Tigré ? (Je suis démagogue, je sais…)

5.  Brexit la conclusion: C’était il y a quatre ans et demi, le 23 juin 2016, que les Britanniques prirent la décision de quitter l’Union européenne. C’est dans ce contexte que le premier ministre de l’époque, David Cameron, avait pris la décision de démissionner pour laisser sa place à Theresa May pour affronter les différents obstacles pour effectuer le Brexit. Malgré un travail colossal pour y parvenir, celle-ci a dû se résoudre à quitter la direction du pays sans y être parvenue. C’est donc après à peine un an à la tête du Royaume-Uni que le nouveau Premier ministre, Boris Johnson, est parvenu à conclure le Brexit. Malgré les immenses défis qu’il reste à surmonter, la Grande-Bretagne est officiellement sortie de l’Union européenne le 31 décembre 2020.

 Bonne année 2021

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale.

 

Bilan de l’année 2020(Juillet-Août-Septembre)

Par Michel Bouchard

  1. Pékin impose la Loi sur la sécurité à Hong Kong: C’est le 30 juin dernier que la Chine a décidé d’incorporer, dans la constitution de la république semi-autonome de Hong Kong, une loi pour: « réprimer le séparatisme , le terrorisme , la  subversion et la collusion avec des forces extérieures et étrangères.[1] » Selon les dissidents, cette loi permettra à la Chine de poursuivre et d’arrêter tous les dissidents de cette République chinoise, qui jouit d’un statut particulier où la démocratie est en vigueur. Il est à noter que Hong Kong a été rétrocédé à la Chine, par l’Angleterre, en 1997;
  1. La Covid-19 s’accélère aux États-Unis: Après des mois de négations sur les effets réels de la Covid-19, les États-Unis ont établi des records d’infections pendant le mois de juillet. À ce moment, le bilan s’établissait à 139 000 morts dus à la maladie;
  1. Les relations entre la Chine États-Unis mal en point: L’année 2020 a été une année très difficile au niveau des relations entre les deux superpuissances. D’un côté, vous avez Xi Jinping qui ne cesse d’augmenter son emprise sur la Chine. De l’autre, le Président Trump, qui n’aime pas vraiment se faire mener par le bout du nez et qui voulait montrer sa force à l’approche des élections du 3 novembre. La dégradation des relations va  atteindre son paroxysme en juillet lorsque le gouvernement américain a annoncé la fermeture du consulat chinois de Houston et que leurs homologues chinois ont ordonné la fermeture du consulat américain de Chengdu. Nous étions dans une crise digne de la guerre froide.(Pour mieux comprendre voici un article intéressant à lire.);

 

  1. Explosions majeures à Beyrouth: Le 4 août dernier, deux explosions ont secoué la capitale du Liban. Bilan: environ 200 morts, près de 7000 blessées et la destruction d’un quartier complet. Cette catastrophe, provoquée par l’explosion d’un stockage de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, a soulevé  un questionnement profond sur les capacités du gouvernement à gérer ce pays. Il est à noter que cette cargaison illégale saisie dans le port de Beyrouth en 2013 était laissée pour compte depuis ce temps, dans des conditions dangereuses. C’est dans ce contexte que le gouvernement libanais a annoncé sa démission. Le « Courrier international » posait la question suivante dans son édition du 13 au 19 août 2020: « Peut-on sauver le Liban

5.            Kamala Harris, colistière de Biden: Choix politique audacieux, mais qui a été payant pour le candidat démocrate à la présidence des États-Unis. Kamala Harris, opposante défaite de Biden à la primaire démocrate, a été choisie par celui-ci pour occuper le poste de colistière. La sénatrice de la Californie devenait ainsi la première femme noire à se faire offrir l’opportunité de devenir la vice-présidente des États-Unis;

6.            Les feux sur la côte ouest-américaine: Après l’Australie en début d’année, ce fut au tour de la côte ouest-américaine d’être accablée par des feux de forêt titanesques. Ce n’est pas une grosse nouvelle en soi, car chaque année c’est pratiquement la même histoire. Avec ce «jour de la marmotte», nous étions encore des témoins impuissantes de cette manifestation éloquente des effets du réchauffement climatique;

7.            La saga de la Cour suprême des États-Unis: Avec le décès de la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg, Donald Trump a eu la possibilité de nommer une remplaçante. Sans surprise, son choix s’est arrêté sur une juge ayant des idées conservatrices. Amy Conney Barret devenait ainsi la troisième personne nommée à la Cour suprême des États-Unis par Donald Trump pendant son mandat de quatre ans. Si vous voulez mon avis, c’est vraiment à ce niveau que l’héritage de Donald Trump sera le plus durable. Allez voir la composition de la cour et vous allez comprendre que les idées conservatrices auront la cote pour un méchant bout de temps  aux États-Unis.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_supr%C3%AAme_des_%C3%89tats-Unis

 

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale.

 


Bilan de l’année 2020(Mai-juin)

Par Michel Bouchard

Aujourd’hui, j’ai décidé de regrouper ces deux mois, car ils ont été occultés par la COVID-19. Il y a longtemps que j’ai observé que les médias souffraient d’un trouble de l’attention qui empêche ceux-ci de parler d’autres choses. Donc, à part la « maudite » COVID-19, la seule nouvelle qui est ressortie du lot pendant cette période, a été ce que l’assassinat de l’Afro-Américain Georges Floyd a provoqué.

 La une du Courrier international du 11 au 17 juin 2020:

  1. Rappelons les faits: Lors d’une interception d’un suspect dans le cadre d’une affaire d’utilisation de faux billets dans une épicerie, Georges Floyd a été immobilisé au sol avec un genou sur le côté de la nuque pendant près de 8 minutes. De longues minutes pendant lesquelles le suspect a crié à plusieurs reprises «I can’t breathe» et où il a trouvé la mort;
  2. Le catalyseur: Ce meurtre a été filmé par un citoyen présent sur la scène et l’on y voit le policier de Minneapolis qui écrase sa victime et qui est assisté par quatre autres policiers qui le regardent passivement.(Voir la vidéo qui est extrêmement choquante) Cette vidéo a essaimé une traînée d’indignation à l’échelle mondiale et remis à l’avant-scène la problématique de la discrimination raciale systémique aux États-Unis;
  3. L’enchaînement: À partir de là, une vague d’indignation s’est soulevée un peu partout dans le monde et a replacé le mouvement « Black Lives Matter » sur la sellette. Plusieurs manifestations ont éclaté à travers le monde et a mené à des affrontements féroces avec les forces de l’ordre, surtout aux États-Unis, et des manifestants réclamant la fin de la discrimination. Ce mouvement s’est étendu au monde et a mené à une prise de conscience collective par rapport à cette problématique. À partir de là, des statues ont été déboulonnées, des débats ont éclaté, des mots ont été interdits d’utilisation et des grèves sportives organisées.

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale.

Bilan de l’année 2020(Avril)

Par Michel Bouchard

Voici les nouvelles qui ont retenu mon attention en avril 2020.

  1. La généralisation du virus: Le mois d’avril a vraiment été marqué par la Covid-19. Tout s’est arrêté et nous avons commencé à compter les cas, les hospitalisations et les morts. Le centre d’attention de la planète tout entière s’est concentré sur cette maladie. Je ne sais pas s’il y a eu d’autres événements  lors de ce mois, mais les médias n’en ont pratiquement pas fait mention. Ce fut un mois marqué par un confinement généralisé, de l’Asie à l’Amérique. Ce fut le mois où bien des foyers ont commencé à se commander des masques et que les hôpitaux ont commencé à manquer de matériel de protection pour se protéger de l’infection de la Covid-19. Plusieurs y ont vu un manque de préparation. Pouvions-nous réellement prévoir que nous aurions besoin de 100 milliards(Chiffre sorti de mon imagination) pour nous protéger contre quelque chose que l’on ne connaissait pas il y a trois mois ? Il était évident que nous serions en pénurie et qu’une lutte sans merci se livrerait à l’échelle planétaire pour l’obtention de ce matériel de protection. Comment penser qu’il n’en sera pas autrement avec les doses du vaccin? Une chose est sûre: les habitants des pays riches passeront avant les autres.
  2. Boris Johnson hospitalisé: Alors que la Grande-Bretagne semblait se diriger tout droit vers la catastrophe, car le PM sous-estimait le danger du virus et qu’il voulait amener le pays dans la voie de l’immunisation collective, il a été infecté. Disons que la perspective de Boris Johnson a quelque peu changé par la suite. Est-ce qu’il a pu éviter la catastrophe ? Nul ne le sait, car le bilan à faire de différentes stratégies utilisées dans la lutte contre la COVID est prématuré;
  3. L’aide publique pour la COVID: Ayoye… Tout ce qu’on peut dire à propos de ça, c’est qu’à l’échelle d’une vie, on ne verra pas le bout des conséquences budgétaires reliées aux différents programmes écrits à la hâte pour amenuiser les conséquences du coronavirus. En espérant que les adeptes de la théorie monétaire moderne aient raison…Il suffira de quelques cartouches d’encre et le tour sera joué!(simplification extrême)

Petit rappel:

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale.

Bilan de l’année 2020(Mars)

Par Michel Bouchard

J’avais écrit que je voulais publier 12 articles en 12 jours pour le bilan de l’année 2020. Je savais pertinemment que je ne serais pas capable de tenir la cadence. Que voulez-vous, l’enfer est pavé de bonnes intentions! C’est peut-être que je n’avais pas le goût d’écrire sur ce mois du début de la fin… Mars 2020.

  1. Le coronavirus à la conquête de l’Amérique: C’est en mars que l’Amérique du Nord a fait connaissance avec la Covid-19. Il y avait déjà deux mois que la maladie sévissait en Asie, mais personne ne semblait s’en faire outre mesure. Rappelons nous le budget du Québec présenté le 10 mars 2020 et où le ministre des Finances, Éric Girard, y allait d’un budget optimiste et tout à fait en déconnexion avec ce qui nous pendait au bout du nez.                                                            

 http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget-en-chiffres/#/mars-2020

Trois jours plus tard, les écoles étaient fermées et l’on fit connaissance peu à peu avec les termes suivants: Distanciation sociale, confinement, éclosion, CHSLD, PCU, Coronavirus, Covid-19, Horacio Arruda…

Courrier international, 12 au 18 mars 2020. 

  1. Victoire de Joe Biden à l’investiture démocrate: C’est suite au désistement de Bernie Sanders que Joe Biden est devenu le seul candidat en lice pour devenir le candidat démocrate devant affronter Donald Trump.
  2. Guerre du pétrole entre la Russie et l’Arabie-Saoudite: C’est  dans un contexte de ralentissement économique et d’une baisse de la consommation de pétrole, que les membres de l’OPEP décident de convoquer la Russie et d’autres pays non membres de l’OPEP à baisser leur production de pétrole pour maintenir les prix. Devant le refus de collaborer des Russes, les Saoudiens décident de baisser leur prix et d’augmenter leur production. Résultat: Une baisse drastique du prix du pétrole.
  3. Effondrement des bourses: Une pandémie et une guerre du pétrole= un effondrement de la bourse. Ce qui a donné des sueurs froides à mon beau-frère !!!

Petit rappel:

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale.

Bilan de l’année 2020 (Février)

Par Michel Bouchard

N.B. Pour ceux et celles qui ont lu l’article de janvier 2020, l’introduction reste pratiquement identique pour le bilan de février.

Pour une troisième année consécutive, voici ce que j’ai retenu de l’actualité internationale. Dans cette année de fou, j’aurais pu traiter de la Covid-19 pendant tout le long de mon bilan de l’année 2020. Bien qu’il soit impossible de complètement mettre cet objet de côté, j’ai essayé de garder un peu de place pour les autres événements qui ont ou qui auraient dû retenir notre attention.

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale. De plus, je vous propose une nouvelle façon de publier ce bilan. Continuons avec février 2020

  1. Le blocage ferroviaire autochtone: Le mois a été passablement mouvementé au Canada avec le blocage du trafic ferroviaire à l’échelle du pays. L’origine de cette crise trouve son explication dans un projet de gazoduc en Colombie-Britannique. Ce projet de 670 km de long doit passer à travers les terres de la nation Wet’suwet’en et ceux-ci digèrent mal ce passage. Cette crise provinciale a provoqué des réactions de plusieurs nations autochtones au pays et mené à une crise majeure qui a complètement freiné le transport ferroviaire à l’échelle canadienne et ramené dans l’actualité la question autochtone.
  2. La primaire démocrate : C’est en février que Joe Biden va devenir le candidat favori de la primaire démocrate. Après des débuts difficiles,  le « vieux routier », c’est le moins que l’on puisse dire, a fait un retour retentissant avec sa victoire en Caroline du Nord. Après une carrière politique de 47 ans, Joe Biden a encore donné raison à ceux qui le surnomme« Come back Joe ».
  3. Le coronavirus s’étend:  D’une curiosité chinoise, le virus s’est approché de nos préoccupations, en semant le désarroi en Europe et en Asie. Ce fut tout d’abord l’Italie et l’Iran qui ont été frappés par le virus en s’invitant dans les bagages des travailleurs du textile originaires de la Chine et de retour des festivités du Nouvel An chinois. Après cela, ce fut le tour de l’Espagne, de la France et de toute l’Europe. Voici ce que le Courrier international titrait dans son édition du 27 février 2020:

Bilan de l’année 2020(Janvier)

Par Michel Bouchard

Pour une troisième année consécutive, voici ce que j’ai retenu de l’actualité internationale. Dans cette année de fou, j’aurais pu traiter de la Covid-19 pendant tout le long de mon bilan de l’année 2020. Bien qu’il soit impossible de complètement mettre cet objet de côté, j’ai essayé de garder un peu de place pour les autres événements qui ont ou qui auraient dû retenir notre attention.

Méthodologie: Encore une fois cette année, j’ai utilisé l’outil proposé par «influence communication» pour regarder les nouvelles sous l’angle du poids médiatique occupé par celle-ci. À cela, j’ai fait des choix personnels et retenus des histoires ayant une perspective internationale. De plus, je vous propose une nouvelle façon de publier ce bilan. Commençons aujourd’hui par janvier 2020.

  1. Coronavirus: C’est avec l’apparition de ce nouveau virus en Chine que nous avons fait connaissance avec cette année qui restera gravée dans nos mémoires. D’une simple curiosité «chinoise», cette maladie s’est étendue à la planète semant le chaos et la désolation. À l’aube de cette nouvelle année, les espoirs d’un retour à la «normale» sont pavés d’incertitudes.
  2. Procédure de destitution: Au gré des différentes tentatives démocrates pour évincer Donald Trump de la présidence, celui-ci a encore réussi à se maintenir au pouvoir en usant de tous les stratagèmes. Remarquez que ce n’est pas la première tentative de ce genre dans l’histoire des États-Unis et cette procédure n’a jamais pu se rendre à terme. En cette année d’élection, il aurait été étonnant que le processus puisse déboucher sur l’éviction du résident principal de la Maison-Blanche.
  3. Le Brexit: Quatre ans et demi après la victoire des partisans du Brexit, celui-ci a été officialisé par le parlement britannique et l’Union européenne. Après la conclusion, reste à voir si les parties pourront s’entendre sur la suite des choses, pour éviter que l’économie britannique tombe dans les méandres de ce divorce;
  4. La Loi sur la citoyenneté en Inde: Loi promulguée en décembre 2019, elle va littéralement embraser le pays. Cette loi visait à accélérer les demandes de traitement des demandes d’asile et la légalisation plus rapide des «immigrants illégaux.» Le problème: le caractère religieux de la législation qui empêche les immigrants musulmans de pouvoir obtenir la citoyenneté indienne. Il n’en fallait pas plus pour attiser les tensions interreligieuses qui étaient déjà très vives entre les communautés musulmane et hindouiste.
  5. L’Australie en Feu: C’est la dernière nouvelle de l’année, pré-Covid,  qui a occupé le centre des préoccupations des médias internationaux. Le Courrier international y allait de ce grand titre dans son édition du 16 janvier 2020.